Coaching de dirigeants et Intelligence Artificielle
Vous faites partie de ceux qui pensent que l’intelligence artificielle (IA) finira par dominer l’intelligence humaine ? Cette peur de voir un jour l’homme dépassé par la machine porte le nom de syndrome de Frankenstein !
Si l’avenir demeure incertain à ce sujet, la performance croissante de l’IA représente-t-elle une menace pour le coaching de dirigeants ?
Des formes d’intelligences complémentaires
Au-delà de la médiatisation dont bénéficie l’IA et ce dans tous les pans de la société, il est une autre forme d’intelligence qui a vu nombre d’études et d’ouvrages de management fleurir à son sujet, à savoir l’intelligence émotionnelle (IE).
En effet, depuis les années 90 et en particulier les travaux de Daniel GOLEMAN, la notion d’intelligence émotionnelle s’est largement répandue dans les entreprises, chaque dirigeant étant invité à développer ce type de compétence à défaut d’en être naturellement dotée.
Aussi, bien plus que d’opposer ou privilégier l’une ou l’autre de ces deux types d’intelligences, tout leader ne devrait-il pas au contraire s’attacher à habillement maîtriser et combiner IA et IE ?
IA et prise de décision
Si elle permet déjà des gains incontestables de précision, d’efficacité ou encore de sécurité dans nombre de secteurs (santé, banque, transports, …), l’un des domaines d’application les plus avancés de l’IA concerne la prise de décision.
A ce titre, si l’une des responsabilités premières du dirigeant est bien de décider, qu’adviendra-t-il demain de ce dernier si la puissance de la machine en matière d’analyse, de modélisation et pour finir de décision se substitue à lui ?
Le dirigeant, au-delà de l’IA !
Si les capacités d’analyse de l’IA supplantent assurément celles du dirigeant, au-delà des algorithmes et de la puissance de calcul, la pertinence des décisions implique toutefois également une large dimension émotionnelle. Or à ce jour, cette dernière n’a encore nullement été modélisée ni intégrée par la machine !
Qui plus est, au-delà des limites actuelles de l’IA, le dirigeant dispose au moyen du coaching d’une véritable opportunité de renforcer sa capacité à identifier et utiliser habilement l’information issue de ses émotions afin d’ajuster au mieux ses décisions. Le coaching contribue ainsi activement au développement de son IE.
En accompagnant le dirigeant à développer ses compétences émotionnelles le coaching le conduit donc à compléter de manière pertinente les capacités d’analyse de la machine et ainsi à conserver la primauté sur cette dernière.
A l’heure même de l’avènement de l’IA, le coaching de dirigeants semble donc encore promis à un bel avenir !